De manière occasionnelle,
l'entreprise peut obtenir des ressources en cédant une partie de ses actifs
immobilisés. La ressource est alors tirée de la plus value de cession après
impôt. Cette cession peut résulter d'un renouvellement d'immobilisation ou
d'une volonté stratégique de l'entreprise de se désengager d'activités jugées
non prioritaires.
En effet, alléger l'actif
immobilisé doit être une démarche systématique, non seulement parce que cela
procure des nouvelles ressources pour s'adapter et répondre aux besoins du
marché, mais aussi pour améliorer sa rentabilité économique, améliorer le taux
de rotation de l'actif.
Opération voisine du
crédit bail, le lease-back est un système par lequel une entreprise cède des
immobilisations à une société de crédit-bail pour lui relouer ensuite.
Outre une amélioration de
sa trésorerie, le lease-back permet à l'entreprise cédante de récupérer des
fonds et d'alléger sa structure financière, mais l'oblige par ailleurs à
s'engager envers l'acquéreur sur la durée de la location et le montant des
loyers.
Lorsque le fond de
roulement d'une affaire est supérieur à ses besoins d'exploitation (trésorerie
excédentaire), l'entreprise peut en prélever certaines sommes pour réaliser des
investissements supplémentaires.
Ces retraits de fonds
doivent être opérés sans préjudice de l'équilibre financier et n'entraînent
pas, notamment, un déficit de trésorerie au delà de ce qui est raisonnable et
généralement admis à savoir 15 jours à un mois de chiffre d'affaires. Les
prélèvements sur F.D.R qui ne sont pas réalisés de manière raisonnable peuvent
engendrer des difficultés financières et commerciales et amener le banquier à
exiger des mesures de redressement.
Le recours aux deniers
des associés est un procédé plus courant dans la vie de l'entreprise. Ce
recours se présente sous plusieurs formes, soit lors de la création de
l'entreprise ou lors de l'exploitation.
Il prend deux formes
essentielles :
- L'augmentation du
capital.
- Les apports en compte
courant associés.
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