موضوع حول دور المراة في المجتمع باللغة الفرنسية
مقال عن عمل المرأة قصير جدا بالفرنسية
موضوع عن عمل المراة بالفرنسية
موضوع عن العمل باللغة الفرنسية
ايجابيات خروج المرأة للعمل
موضوع عن دور المرأة في المجتمع
ايجابيات وسلبيات عمل المرأة
موضوع تعبير عن عمل المرأة
Situation de la femme marocaine
La situation de la femme marocaine a connu certaines mutations avec l'amélioration à la fois de la scolarisation des filles, du taux de féminité de l'offre de travail (26,6 % en 2003 contre 8,5 % en 1960) et de la participation politique (10 % actuellement de la Chambre des représentants).
Malgré cela, des inégalités subsistent entre les hommes et les femmes dans la société marocaine tant en termes de revenus (rapport de 1 à 2,5 en 2001) que sur le plan social. Ces inégalités auront tendance à diminuer avec l'émergence d'un mouvement associatif organisé, soucieux de la promotion des chances, d'un partage des richesses et des opportunités plus équitables et d'une participation plus active de la femme au développement.
La femme marocaine joue un rôle primordial dans la dynamisation du processus de développement de la société
Le statut des femmes
Au Maroc, la femme va devenir – presque – l'égale de l'homme. Grâce à la volonté de Mohammed VI, aux pressions des « modernistes » et sans heurter les religieux, un nouveau code de la famille a été adopté par le Parlement (janvier 2004).
CONDITION FÉMININE : 70 ANS D’ÉVOLUTION AU MAROC
Des années 40 à nos jours, les femmes ont vu leur rôle et leurs droits évoluer dans la société marocaine. Retour sur un parcours remarquable mais encore loin d'avoir tenu toutes ses promesses.
Vers une égalité des droits
Modelée par ses coutumes, la société marocaine érige traditionnellement l'époux en chef de famille incontesté, envers qui la femme a un devoir d'obéissance. L'homme gère les affaires familiales, le budget et assure la protection du foyer tandis que l'épouse s'attache à exceller dans son rôle de conjointe et de mère. C'est donc tout naturellement dans la remise en cause du statut personnel et des droits de la famille que l'émancipation des femmes s'est progressivement opérée depuis les années 40. Une élite citadine, porteuse d'un projet de développement pour le pays, investit alors les bancs de l'école. En émergeront les premières femmes salariées et actives dans les sphères publique et politique. Il faudra cependant attendre les premières élections communales de mai 1960 pour que les femmes votent et soient candidates. À la fin des années 80, la mobilisation d'ONG féminines pour l'égalité des droits va déboucher sur la révision de différents textes portant sur la famille, le travail ou encore le domaine pénal. En 1993, la réforme du Code de la famille (Moudawana) garantit les droits fondamentaux à tous les citoyens marocains. Cependant, les textes sont subordonnés au droit musulman et placent la femme sous la dépendance du mari et du père, faisant d'elle une «mineure à vie». C'est cet écart entre égalité de droit et égalité de fait qui sera définitivement aboli dans le nouveau Code de la famille de 2004: la femme devient enfin conjointement responsable de sa famille, au même titre que son époux.
PUBLICITÉ
La libération féminine
En accédant à l'éducation, les femmes ont investi le marché de l'emploi et contribuent désormais aux revenus de leurs foyers. Cette nouvelle donne modifie les comportements familiaux, également transformés par l'urbanisation grandissante du royaume: en ville, les logements sont étroits, le noyau familial se réduit drastiquement et le coût de la vie s'alourdit, autant de changements qui nécessitent des adaptations dans la gestion des ménages. Dans l'esprit des femmes, un véritable décloisonnement s'opère progressivement: elles prennent conscience que leur rôle n'est plus confiné aux quatre murs de leurs foyers et leur autonomie se renforce. Avec le prolongement des études, l'âge moyen du premier mariage passe de 17,5 en 1960 à 26,6 (1) en 2010 chez les Marocaines. Dans le même temps, le taux de fécondité chute, en moyenne, de 7,2 à 2,19 (1) enfants par femme. Cette baisse naturelle de la natalité s'observe dans tous les pays en transition où l'éducation des filles est promue. Cependant, elle est particulièrement remarquable au Maroc car elle s'est opérée aussi bien en ville qu'en campagne, où l'analphabétisme des femmes âgées de plus de 10 ans atteint pourtant 64,7% en 2012 (1). Le recul de la natalité est également le fruit d'une autre révolution, celle de l'accès à la contraception. Savoir qu'elles ont désormais le pouvoir de contrôler leur maternité change le regard que porte la société marocaine sur elles. Ces dernières se libèrent et, avec elles, le paysage économique et social du pays se transforme.
Des inégalités toujours bien ancrées
Mais derrière ce vent de liberté et ces droits enfin acquis se cache une toute autre réalité. Un rapport, co-signé en 2015 par une quarantaine d'associations féministes (2), pointe du doigt les inégalités persistantes entre hommes et femmes au Maroc. Il rappelle que si la Constitution de 2011 consacre 18 dispositions aux droits de la femme, leur application est loin d'être effective, faute de promulgation de nouvelles lois et d'harmonisation de l'arsenal juridique. Le rapport dénonce également la lente alphabétisation des femmes, comparée à celle des hommes, ou encore la très faible régression de l'emploi non rémunéré chez les Marocaines au fil des ans. Les inégalités d'accès aux soins sont également flagrantes, en particulier lorsqu'on évoque la maternité et les conditions d'accouchement en milieu rural. Il rappelle que 6 femmes sur 10 sont employées dans le secteur agricole, caractérisé par une forte précarité, une grande pénibilité, une faible rémunération et l'absence de protection sociale. Le Code du travail, qui a permis des progrès notables dans le domaine de la non-discrimination, ne statue malheureusement pas sur des secteurs d'emploi très féminisés, comme le service domestique ou le travail agricole non rémunéré. Enfin, les violences faites aux femmes demeurent un sujet préoccupant puisque près de 63% d'entre elles déclarent en être victimes, dont 55% dans le cadre conjugal. Depuis les années 40, la bataille pour les droits et l'égalité des femmes est donc bien en marche, mais elle se heurte toujours aux lenteurs politiques et à l'évolution modérée des mentalités. L
Top 8 des femmes qui font la fierté du Maroc
Florilège des femmes qui font la fierté de notre pays
Asmae Boujibar : la première femme marocaine à intégrer la NASA

Asmae Boujdar est la première femme marocaine à avoir intégré le prestigieux centre de recherche américain (NASA). A l’âge de 27 ans, Asmae a succédé à 4 autres chercheurs marocains à la NASA, qui avaient déjà mené une expérience dans l’espace sous le pilotage de l’administration américaine.
Touria CHAOUI: Première femme arabe et Marocaine pilote d’avion

A l’âge de 16 ans, Touria avait réussi à avoir le titre de première femme pilote arabe et marocaine, et ce, malgré les pressions liées à sa condition. Avec cette consécration, la jeune marocaine avait reçu les félicitations de plusieurs personnalités et organisations, dont feu Mohammed V qui l’avait reçu au palais pour la féliciter.
Nadia Ben Bahtane : Première Marocaine à traverser à la nage le détroit de Gibraltar
Nadia Ben Bahtane est la première Marocaine à avoir traversé à la nage le détroit de Gibraltar. Cette jeune femme a relié l’Europe et l’Afrique à la nage. Un exploit qui lui a demandé six mois d’entraînement intensif.
Bouchra Baibanou: la première femme marocaine à vaincre les plus hauts sommets du monde

Bouchra Baibanou est la première femme marocaine à vaincre les plus hauts sommets du monde. Cette alpiniste marocaine a gravi le Kilimandjaro en Afrique (5.895 m), le Mont Blanc (4.810 m), Mont Elbrouz en Russie (5642 m) et l’Aconcagua (6.962 m).
Zineb El Adaoui : première femme Wali au Maroc.

Zineb El Adaoui est la première femme Wali de l’histoire du Maroc. Elle a été promue par le Roi Mohammed VI, et ce, en tant que Wali pour la région de Gharb-Chrarda-Beni Hsenn et gouverneur pour la province de Kénitra.
Najat Vallaud-Belkacem : Une Marocaine ministre de l’Éducation nationale en France
Cette jeune marocaine est à la tête du ministère de l’Éducation nationale en France. Naja Belkacem est ainsi la première femme de l’hexagone à avoir obtenu cette fonction, et ce, depuis la création de la république.
Miriem Bensaleh Chaqroun : Une Marocaine parmi les femmes arabes les plus puissantes
Miriem Bensaleh Chaqroun est parmi le top 100 des femmes d’affaires les plus puissantes du monde arabe . Cette Marocaine qui est à la tête du conseil d’administration d’Holmarcom Group et de la CGEM a été classée en 15e position.
Nawal El Moutawakel : Une Marocaine, médaille d’or du premier 400m haies féminin de l’histoire des Jeux olympiques

Nawal El Moutawakel a marqué l’histoire des Jeux olympiques. C’est la première femme au monde à avoir remporté le 400m haies féminin et la 1ere femme musulmane, africaine et arabe, à remporter une médaille d’or olympique.


Post a Comment

أحدث أقدم