Le crédit inter- entreprises ou crédit fournisseurs est un élément important dans la gestion de trésorerie. Le crédit inter- entreprises est un délai de paiement que les entreprises s'accordent mutuellement. C'est une caractéristique forte ancienne du système économique. Les secteurs débiteurs pour lesquels les dettes fournisseurs sont plus importantes que les créances clients (les entreprises de la grande distribution), trouvent dans le crédit inter- entreprises une ressource financière appréciable.
La politique de crédit inter- entreprises détermine l'importance des comptes clients et des comptes rattachés. Ces comptes constituent un investissement et leur taille optimale est fonction de leur rentabilité. En effet, le crédit consenti à la clientèle dans le cadre des échanges commerciaux constitue pour le fournisseur un emploi de fonds particulièrement important. Les conditions de crédit sont négociées entre les deux parties contractantes et font partie de la politique commerciale de l'entreprise. Les conditions de paiement sont généralement les suivantes :
v Paiement avec escompte
v Paiement à 30 jours, 60 jours, 90 jours... à la date de facture.
Une augmentation du délai de paiement accroît l'importance des comptes clients et donc une augmentation du besoin en fonds de roulement. L'utilisation des délais de paiement est un élément de la transaction au même titre que le prix et les conditions de livraison physique. Pour le client, c'est une manière aisée de trouver des ressources financières puisque le coût du crédit offert est inférieur à celui des autres sources de financement. Les avantages du crédit interentreprises résident avant tout dans sa souplesse : il est un véritable marché financier parallèle. Mais il a ses limites : son coût pour les entreprises prêteuses, le risque d'impayés lorsque les délais de paiement s'allongent et le danger de défaillances en chaîne pour les entreprises trop dépendantes de leurs principaux clients. Les crédits consentis aux clients ont pour conséquence des actifs circulants très sensibles à l'évolution de la solvabilité de la clientèle. Face à un impayé de 100000 Dhs, une entreprise qui pratique une marge finale de 10% doit réaliser un chiffre d'affaires supplémentaire d'un million de Dhs.

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