Signes de ponctuation occidentaux
Les principaux signes de ponctuation utilisés en français comprennent les signes pausaux et les signes mélodiques.
       Les signes pausaux (en ordre décroissant de la durée) sont :
o       le point ( . ) — qui a donné son nom à la ponctuation — termine une phrase ;
o       le point-virgule ( ; ), marque une pause moyenne, normalement précédé d’une espace fine insécable, et ;
o       la virgule ( , ), marque la pause la plus faible.
       Les signes mélodiques sont :
o       le point d’interrogation ( ? ), normalement précédé d’une espace fine insécable ;
o       le point d’exclamation ( ! ), toujours précédé d’une espace fine insécable ;
o       les points de suspension (…), qui ne sont en réalité qu'un seul signe typographique (Alt+0133 sous Windows), ne sont pas précédés d'une espace ;
o       le deux-points — appellation typographique considérée plus puriste que « les deux-points » ( : ), précédé logiquement d’une espace insécable, parfois d’une espace fine insécable ;
o       les tirets, marquent une pause moyenne, demi-cadratin ( – ) et cadratin ( — ), toujours précédés et suivis d’une espace fine ;
o       les guillemets (dits français) ouvrant ( « ) et fermant ( » ), séparés de l’expression qu’ils enserrent par une espace fine insécable, peuvent contenir des guillemets anglais doubles “ ” (ouvrants et fermants) ;
o       les parenthèses ouvrante ( et fermante ), marquent une pause moyenne, intercale une précision dans la phrase ;
o       les crochets ouvrant [ et fermant ], s’utilisent souvent à l’intérieur des parenthèses, ou avec des points de suspension.
Les signes de ponctuation et leurs usages ne sont pas universels. Les anglophones utilisent des guillemets différents des francophones (“ ”) et, comme dans la plupart des langues, n’emploient pas d’espace devant les ponctuations suivantes : : ; ? ! (ni aux abords des « » ).
Ce qui correspond également à la ponctuation française de l'époque classique (du XIVe au XIXe siècle). Les hispanophones commencent leurs phrases interrogatives et exclamatives par des ponctuations inversées ¿ et ¡. Chez les germanophones, les guillemets sont disposés à l’inverse des francophones : guillemets ouvrant en » et fermant en « (communément appelés guillemets inversés).
Ces règles de ponctuation, tout comme les autres règles typographiques, n’ont pas le caractère d’obligation absolue que peut avoir l’orthographe : certains journaux francophones (Libération en France notamment) ne mettent aucune espace avant les signes de ponctuation. Néanmoins, ces règles sont le plus souvent utilisées, surtout dans le cadre de l’édition de livres

Post a Comment

Previous Post Next Post