وصف الزرافة بالفرنسية

وصف الغزالة بالفرنسية

وصف حيوان القطة بالفرنسية

وصف النمر بالفرنسية

وصف حيوان بالفرنسية

وصف الفيل بالفرنسية

اسم صغير الزرافة بالفرنسية

وصف حيوان بالفرنسية للسنة الخامسة ابتدائي

وصف الغزالة بالفرنسية للسنة الخامسة ابتدائي

 

 

La girafe est le mammifère le plus grand en hauteur, car sa tête culmine à près de six mètres au-dessus du sol. Son pelage, dans les tonalités de roux ou d'acajou, est tacheté de jaune ou de crème. Les dessins sont agencés comme une mosaïque. Le ventre est plus clair. Le corps est grand et se présente en oblique, c'est-à-dire que les pattes antérieures sont plus longues que les postérieures. Le corps de la girafe est prolongé par un long cou orné d'une crinière, et constitué de seulement sept vertèbres. Au bout du cou se trouve la tête, petite et triangulaire. La bouche est munie d'une langue coriace et plus longue encore que celle de l'okapi. Le crâne est muni de deux ossicônes (appendices cornus recouverts de peau) qui peuvent atteindre 25 cm de long, et de deux petites oreilles de forme ovale. Les jambes sont longues, fines et munies de sabots, et la queue est terminée par un fin pinceau de poils.

 

Girafes blanches à Kouré, au Niger. © Clémence Delmas, Wikipédia, CC by 3.0

Jusqu'en septembre 2016, il était communément admis qu'il existait neuf sous-espèces de girafes :

             la girafe réticulée (Giraffa camelopardalis reticulata), que l'on trouve en Éthiopie, en Somalie et dans le nord du Kenya ;

             la girafe de Nubie (Giraffa camelopardalis camelopardalis), de la région du Nil bleu en Érythrée  ;

             la girafe du Soudan (Giraffa camelopardalis antiquorum) ;

             la girafe du Tchad (Giraffa camelopardalis peralta), qui vit en Afrique centrale et occidentale ;

             la girafe de l'Ouganda (Giraffa camelopardalis rothschildi), que l'on observe en Ouganda et au Kenya dans les réserves ;

             la girafe masaï (Girafa camelopardalis tippelskirchi), du sud du Kenya ;

             la girafe de Rhodésie (Giraffa camelopardalis thornicrofti), que l'on trouve dans la vallée du Luangwa, en Zambie ;

             la girafe d'Angola (Giraffa camelopardalis angolensis), qui habite le sud de l'Angola ;

             la girafe du Cap (Giraffa camelopardalis giraffa), que l'on voit dans toute l'Afrique australe.

En septembre 2016, une étude génétique a indiqué qu'il semble exister en fait quatre espèces distinctes de girafes, qui ne s'hybrident pas entre elles dans les populations naturelles. L'auteur de l'étude, Chris Woolston, propose les noms suivants, reprenant ceux des sous-espèces correspondantes :

             la girafe du Nord, ou de Nubie (G. camelopardalis) ;

             la girafe du Sud (Giraffa giraffa), en Afrique du Sud, en Namibie et au Botswana ;

             la girafe masaï (G. tippelskirchi) au Kenya, en Tanzanie et en Zambie ;

             la girafe réticulée (G. reticulata) au Kenya, en Somalie et en Éthiopie.

 

Sa taille inhabituelle lui a valu quelques adaptations physiologiques. En effet, le cœur pèse 11kg et possède un myocarde renforcé. Il pompe 60 litres de sang, et bat à 170 pulsations par minute, ce qui lui confère une pression artérielle double de celle de l'Homme. Les artères du cou sont aidées par une série de muscles annulaires qui permettent de drainer le sang aucerveau. Inversement, lorsque la girafe baisse la tête pour boire, les neuf valvules de la jugulaire empêchent le sang de monter à la tête, ce qui entraînerait un voile rouge. Dans la partie inférieure des pattes où la pression est énorme, un système de capillaires très résistants, appelé « merveilleux réseau » ou « réseau admirable », permet d'éviter lesœdèmes fatals. Son système sanguin a été étudié par les phlébologues de la Nasa qui, grâce à lui, ont pu réaliser la combinaison anti-g des pilotes et des astronautes.

 

 

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